SYLAK 2022

Du Napalm au petit déj' !

Petit retour sur l’édition du Sylak Open Air qui s’est déroulée du 5 au 7 Août 2022 à Saint-Maurice-De-Gourdans, dans le département de l’Ain. Après 2 ans de Break et malgré tous les aléas d’un festival en période de pandémie, le festival a finalement réussi à boucler sa programmation et proposer une affiche complète et alléchante pour animer la dixième édition sur 3 jours.

L’affiche du festival était le vendredi 5 août : Death Decline, Assignated Fate, Dead Kiwis, Ultra Moule, Sublime Cadaveric Decomposition & Born From Pain.

Le samedi 6 août : Atomic Trip, Death Awaits, Benighted, Nervosa, Unearth, Bömbers, 1000Mods, Napalm Death, Jinjer, Carcass & Alestorm.

Et le dimanche 7 août : Dukkha, Heart Attack, Moscow Death Brigade, Hangman’s Chair, Misery Index, Mad Sin, Suffocation, Faun, Exodus, Korpikklaani & Testament.

Festival complet dès la première journée ! Tout le monde attendait cette édition spéciale dixième anniversaire avec impatience !

Ça démarre sur la petite scène comme il est de coutume le vendredi au Sylak. En bref, voilà ce qu’on peut dire du programme de la première journée : des festivaliers impatients d’en découdre, une énergie folle sur scène et dans le pit, des sons de guitare Thrash, Death, Metal, Punk, Hardcore, compositions endiablées, riffs acérés, circle pit, set bien nerveux, violence, amitié, bordel innommable, coup de tazer, coup de cœur, coup de lattes, les crash-barrières subissent les crash-assauts du public, ambiance familiale, ambiance survoltée, prestations étonnantes, lancers de poupée gonflable, lancers de pétales de rose, des hordes de doux dingues déjantés et dégarnis (pour certains) qui s’amusent à remettre l’église au milieu du village lors de la fameuse et traditionnelle soirée mousse ! Total adhésion des amateurs du genre qui apprécient le show à sa juste valeur ! (Et en profite pour se laver pour ne pas faire la queue aux douches, les petits malins !)
Résumé de cette première journée : bien joué ! Les festivaliers n’auront pas attendu longtemps pour se prendre une bonne dérouillée ! Ils retournent au camping pour ne pas se coucher et hurler leur folie douce jusqu’à ce que le soleil pointe le bout de son nez… Belle ambiance !


SYLAK 2022


Mais ça, c’était juste le premier jour ! Le samedi, ça attaque dur dès le matin, sur la grande scène cette fois-ci, avec un bon paquet de points de vie en moins pour la plupart des festivaliers ! Surtout que la chaleur est caniculaire sur scène comme dans la fosse et les shows s’enchaînent tandis que le public cuit lentement mais sûrement sous un soleil de plomb digne d’un western de Sergio Leone ! Va falloir vite recoller les morceaux parce que les groupes distribuent des gifles magistrales qui viennent rajouter plusieurs degrés dans la marmite où les festivaliers, chauds comme la braise, s’en donnent à cœur joie et se piquent des suées à tout va. C’est hot ! En bref, voilà ce qu’on a vu et entendu le deuxième jour : une énergie folle sur scène et dans le pit, des sons de guitare Thrash, Death, Metal, Punk, Hardcore, compositions endiablées, riffs acérés, circle pit, set bien nerveux, violence, amitié, bordel innommable, un tribute to MOTORHEAD, soupçon de nostalgie, des amateurs de Grind de la première heure et des vieux briscards rodés à la scène qui nous servent une déferlante de morceaux qui incitent à la bagarre, un grand cru et des tournées de bière, de l’eau et du feu, le pit en ébullition, un joyeux merdier dans un nuage de poussière et pour finir en apothéose des pirates et un canard gonflable géant ! Bordez la grand voile moussaillons ! Et ramenez-moi 3 tonneaux de rhum bordel !
Résumé de la deuxième journée : c’était pas l’heure de la sieste ! Les festivaliers ont pris une monumentale déculottée et ont exprimé leur folie furieuse dans la fosse passionnée. La nuit ne fait que commencer…


SYLAK 2022


Dimanche matin, pour ceux qui parviennent à émerger, il faut direct enclencher les batteries de secours car c’est la plus grosse journée qui commence avec un programme très massif ! Il semblerait que la chaleur ne soit pas retombée durant la nuit et il faut déjà 40° à l’ombre lorsque ça attaque pied au plancher, sans pitié, aucun respect pour les zombies qui reviennent vers la scène attirés par le gros son !
En bref, voilà ce qu’il s’est réellement passé le troisième jour : Death-Thrash violent et puissant, psychobilly de derrière les fagots, fosse, fournaise, folie, électro-choc, grosse claque, coup de tazer, coup de cœur, coup de lattes, circle pit, slams, wall of death, brutal death dévastateur distillé par des démons dantesques, inspiration celtique et médiévale, osmose avec le public, rythme effréné, bouées géantes, planche de surf, poussière, canicule, tuyau d’arrosage, boue, allégresse générale !
Et puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin, on passe à la tête d’affiche pour recevoir en pleine tête titres phares envoyés façon rouleau compresseur pendant une bonne heure, démence et hystérie, batteur en transe, fin du show, apothéose, putain d’ovation du public !
Résumé de la dernière journée : merci pour nous avoir napalmisés de la sorte ! On remet ça quand ?

Un grand merci au bataillon de bénévoles et à toute l’équipe pour l’esprit familial et le professionnalisme de l’organisation, la réussite du festival est une juste récompense de leur travail.

Bref une dixième édition qui a tenu toutes ses promesses !

See you next year !